Humanité Nouvelle
La fraternité : vivre ensemble
La fraternité : vivre ensemble
24/09/20
En 2018, les Semaines Sociales de France avaient programmé deux sessions sur le thème de “Refaire société” pour les années suivantes. La seconde de 2020 s’appellera Une société à reconstruire – Engageons-nous !. Humanité Nouvelle est engagé avec les SSF qui sont un espace de rencontres, de formation et de débat pour l’ensemble des acteurs qui, par leur action et leur réflexion, cherchent à contribuer au bien commun, et souhaitent s’appuyer sur la pensée sociale chrétienne.
Les organisateurs écrivent : “Nous sommes heureux de vous retrouver pour la 94e Rencontre des Semaines sociales de France du vendredi 27 au dimanche 29 novembre 2020. Un événement qui sera pour la première fois 100% numérique ! Des groupes se réuniront sur tout le territoire pour vivre cette rencontre ensemble.“
Ils poursuivent : “Pour préparer cette rencontre, nous sommes partis de la conviction qu’un renouveau pour une société plus fraternelle et accueillante procèdera sans doute :
Voici quelques informations pour participer : La suite >
22/09/20
Ils étaient une vingtaine, à Paris, ce mercredi qui précédait la rentrée scolaire, à l’invitation d’Humanité Nouvelle – Éducation et de l’Association Fratern’Aide. Une équipe d’horizons divers, riche de ses différences, venue chercher du souffle, du sens, de la relation en cette veille de rentrée scolaire.
Christine était venue du Grand Est. Un groupe s’est déplacé d’Étampes pour chercher son souffle positif et fraternel avant la rentrée. Une mention spéciale à Alper et à Carine.
Alper est arrivé en France avec sa famille il y a trois ans sans parler un mot de notre langue et qui était professeur de maths dans son pays. Il intègre l’Éducation Nationale à la rentrée, comme assistant d’éducation ; il a tout à découvrir de notre système scolaire.
Carine qui prend une année sabbatique, va faire l’école à la maison à ses quatre enfants et prépare un tour d’Europe en famille en 2021 (si le Covid19 lui en laisse la possibilité).
Tel était le thème de la journée.
Sandra Sainflou est praticienne en psychopédagogie. Elle a proposé d’expérimenter non pas une méthode mais une posture, un travail sur soi, ensemble.
La pédagogie positive est une pédagogie de l’authenticité et de la responsabilité, elle s’exprime en « je », prohibe la négation, elle apprend à exprimer des besoins, à libérer ses émotions.
« Tu m’énerves car tu ne ranges jamais ta chambre » / « Je suis énervée de voir ta chambre dans cet état »
Au long de la journée des outils ont été testés Ils ont respiré, bu de l’eau, ri… Sandra associe la pédagogie positive à la fraternité et propose ce qui aurait pu être une autre rédaction du thème : « Pédagogie positive : présence, joie, amour »
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19/09/20
Les 5èmes Entretiens de Chartreuse s’annoncent des 23 au 25 octobre prochains à Saint-Pierre de Chartreuse.
Forts de leurs huit ans d’expérience, le groupe, composé de membres venant d’horizons – intellectuel, scientifique et professionnel – différents, dont la seule règle est de soumettre leurs réflexions et contributions écrites à chacun des autres membres, la cinquième édition portera sur le temps.
Précisons que ce choix a précédé… l’épreuve de la pandémie que nous traversons ! Cependant les premières contributions parvenues à ce jour portent un peu, pas mal, la marque de cette épreuve mondiale…
Les Entretiens ne sont ni un congrès de spécialistes, ni un colloque, mais ambitionnent de rassembler des personnes diversement engagées, désireuses de réfléchir et approfondir leur réflexion, puis de guider leur action et leurs choix, de façon responsable ; avec pour seul souci : savoir écouter, et prendre la parole au moment opportun. Bref, jouer le jeu dans de véritables entretiens…
Inscrivez-vous dès que possible, car le nombre maximum de participants est fixé à 60 personnes.
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16/08/20
Voici le discours de Simon pour sa sœur Myriam et les autres victimes. Nous le publions ici, avec ses encouragements.
Ce qui est frappant dans ce texte et dans les commentaires de beaucoup de jeunes, qui suivent, c’est l’humanisme qui émerge de cette génération.
Discours pour Myriam et les 7 autres victimes durant la cérémonie républicaine d’hier…
Publiée par Simon Ravidesse sur Samedi 15 août 2020
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12/08/20
Nous apprenons que Myriam Dessaivre est parmi les victimes au Niger. Myriam est la fille de notre regretté Jean-Marie, animateur d’Humanité Nouvelle dans la région de Toulouse, décédé en 2015.
Le site ladepeche.fr fait son portrait d’engagée humanitaire :
Cela faisait presque deux ans que Myriam Dessaivre, jeune toulousaine, s’était engagée au sein de l’ONG parisienne. Elle avait œuvré en faveur de la paix en Tunisie et au Tchad, pendant près de 10 mois. Elle en a d’ailleurs fait un cheval de bataille, se spécialisant notamment sur la question des conflits internationaux.
C’est à Toulouse qu’elle étanche sa soif de voyage : après avoir passé un bac littéraire en 2012, elle va suivre des cours de communication européenne et de langue en licence, au sein de l’Institut Catholique de la Ville rose, jusqu’en 2015. Elle apprend ainsi à parler espagnol et anglais. En 2013, elle s’engage dans la vie associative toulousaine, et se charge de la communication, au sein du Secours Catholique.
Elle quitte Toulouse en 2015 pour rejoindre la capitale, où elle s’inscrit à Paris-Dauphine, pour une formation de Master en Etudes de Paix. Elle se forme pendant près de deux ans sur la logistique du monde humanitaire, avant de faire ses valises pour Bogotà, en Colombie, pendant 5 mois.
Elle rejoint l’ONG Acted en 2018, où elle mènera de nombreuses missions, chargée de planifier la logistique humanitaire sur les différents territoires qu’elle investit : nourriture, accès à l’eau, constructions d’abris… Jusqu’à sa dernière mission au Niger, où elle séjournait depuis seulement cinq mois.
Depuis l’assassinat de Myriam Dessaivre et des membres d’Acted, les réactions de soutien affluent, notamment sur les réseaux sociaux. Boris Kharlamoff, un Toulousain, faisait partie de ses camarades de promotion pendant trois ans (de 2012 à 2015) en licence européenne de communication et information à l’Institut catholique de Toulouse : “Je garde le souvenir d’une fille souriante, très à l’écoute des autres. Elle était toujours la première à venir proposer son aide. C’était quelqu’un qui allait de l’avant. Myriam était une très bonne camarade.” Le Toulousain se rappelle des engagements de la jeune femme : “Elle avait une fibre humaniste. Myriam disait qu’elle voulait faire de l’humanitaire, voyager et aller en Afrique.”
En juin 2016, lors du congrès du Mouvement de la Paix, Myriam Dessaivre avait prononcé un discours, en tant qu’étudiante en Master Etudes de Paix. Les dernières phrases de ce discours résonnent aujourd’hui de manière tragique.
“L’indignation face aux horreurs actuelles se transmet instantanément sur les réseaux sociaux, et on se retrouve directement touchés par ces nouvelles, allant même jusqu’à se dire ‘Quand est-ce que moi, je vais y passer ?’ C’est pour ça que ça ne m’étonne pas que l’on soit de plus en plus nombreux à vouloir se diriger vers des métiers de paix, peut-être simplement pour se donner les moyens de vivre dans un monde meilleur.”
Voir l’article ici : www.ladepeche.fr
Nos pensées vont à sa maman Michèle, à son frère Simon.
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