Humanité Nouvelle
La fraternité : vivre ensemble
La fraternité : vivre ensemble
5/05/20
Dans un article publié le 15 avril sur le site des Semaines Sociales de France que nous avons relayé le 17 avril, Catherine Belzung écrivait que Le vaccin contre le coronavirus SARS-Cov-2 doit être un bien commun. Elle a été entendue et un comité de 127 personnes s’est constitué pour lancer un appel pour le futur vaccin. Cet appel a été publié, ce lundi, sur le site du quotidien La Croix et est relayé par une campagne de signatures.
La Croix écrit :
“Plus de cent vingt personnalités internationales appellent à un mode de financement innovant et solidaire pour accélérer la recherche sur un vaccin contre le Covid-19. L’initiative a été lancée par les universitaires Catherine Belzung, Antonine Nicoglou, Luigino Bruni et le prix Nobel de la paix Muhammad Yunus. Parmi les premiers signataires en France figurent Alain Caillé, Philippe Huneman, Dominique Quinio, Didier Sicard, Marie-Jo Thiel et Jérôme Vignon (1)
Catherine Belzung, Professeure de Neurosciences à l’Université de Tours ; Antonine Nicoglou, Maître de conférences à l’Université de Tours ; Luigino Bruni, professeur à l’Université LUMSA, Rome ; Muhammad Yunus, Professeur, Prix Nobel de la Paix 2006, Bangladesh.”
Pour soutenir cet appel par sa signature, cliquer sur ce lien (Le texte de présentation en français suit le texte en anglais).
Pour lire le texte de l’appel sur le site de La Croix, cliquer ici.
5/05/20
Semaine monde Uni – 5 : nous avançons dans cette semaine initiée par les jeunes.
La paix avec l’environnement : Yves n’est pas qu’un passionné de la nature ; il l’admire, il la respecte et aime partager sa passion. Non seulement ! Il est très concret : jusqu’à promouvoir les jardins familiaux dans sa ville. Cette fois, il veut nous faire observer des oiseaux : Martinet ou Hirondelle ?
“Aujourd’hui, pendant la journée, sortons dehors et prenons le temps de lever nos têtes…
En ville, comme à la campagne, des oiseaux sombres à queue fourchue sillonnent le ciel en tout sens, à la poursuite des insectes dont ils se nourrissent… Martinets ou Hirondelles ? Facile…
Faut-il s’intéresser à ces oiseaux ?
Pour suivre les animations par les jeunes, cette semaine :
Semaine Monde Uni : Time-out pour la paix
4/05/20
Semaine Monde uni – 4 : le programme se poursuit et nous l’accompagnons encore à notre façon.
En ce jour consacré à la paix dans le milieu professionnel, scolaire et estudiantin, nous publions le récit d’un professeur d’italien qui organisait un voyage en Italie pour ses élèves :
Professeur d’italien en banlieue Nord de Paris, j’organise un voyage de culture et d’éducation à la paix et à la fraternité pour 40 élèves. Afin d’impliquer les parents dans cet esprit de famille bien particulier qui doit imprégner chaque étape de la démarche éducative, je les convoque un samedi matin à 9h30 pour les questions pratiques mais, surtout, pour donner la parole à leurs enfants qui, déjà, sont dans ce « voyage » d’une vie où chaque acte peut construire un monde uni… ou pas.
Cependant, je me trouve obligé de décaler le rendez-vous à 10h00. J’envoie un mail à toutes les familles. À 9h30 je suis dans la salle de réunion et voilà qu’arrive une mère d’élève, genre cadre dynamique, qui n’a pas reçu le mail. Elle me prend de très haut : « Quelle organisation ! Des gens comme moi n’ont pas que ça à faire ». Je décide de l’écouter… et de rester très bas : « Madame, je vous prie de m’excuser, j’ai été moi aussi un peu occupé… mais je serais heureux de vous offrir un café ».
Il fait près de zéro de degrés. Je dois courir hors de l’école, déserte, et me dépêcher pour que le café que je lui ramène soit encore un peu chaud. J’y mets tout mon cœur et toute mon humilité : si je ne construis pas la paix avec elle, je ne pourrai pas parler de la paix devant les 100 personnes présentes plus tard. Cela marche : elle se détend enfin et tous sortent de la réunion heureux d’avoir eux aussi un avant-goût des beautés de Rome et de la beauté de la fraternité « sentie ».
Une satisfaction est que, plus tard, quelques-uns de mes élèves fonderont l’association Fratern’Aide, reconnue par l’Éducation nationale, pour une éducation à la Paix et à la Fraternité… par des jeunes et pour des jeunes.
Pour suivre les animations par les jeunes, cette semaine :
Semaine Monde Uni : Time-out pour la paix
3/05/20
Semaine Monde Uni – 3 : troisième jour ; nous continuons d’accompagner la campagne des jeunes.
Aujourd’hui, nous nous arrêtons sur la colère : “Comment canaliser votre colère et votre agressivité liées au confinement ?” C’était le thème abordé par Ali Rebeihi dans son émission “Grand bien vous fasse” du 15 avril dernier sur France inter. Une émission à laquelle a participé notre amie Catherine Belzung en tant que professeure de neurosciences et chercheuse à l’INSERM avec Gérard Bonnet, psychanaliste, et Christophe Haag, chercheur en psychologie sociale.
Qu’est-ce qui nous énerve ? Que se passe-t-il dans notre cerveau quand nous explosons ? Que faire de notre colère alors que le confinement tape sur la tête ? Comment dériver votre colère ? Quelques conseils délivrés par des spécialistes pour apaiser nos humeurs et les conseils cinéma et télé. Confinement ou pas.
Source : www.franceinter.fr
Parce que la colère et l’agressivité ne contribuent pas à la paix et à la fraternité.
Pour suivre les animations par les jeunes, cette semaine :
Semaine Monde Uni : Time-out pour la paix
2/05/20
Semaine Monde Uni – 2 : aujourd’hui, nous continuons d’être en phase avec les jeunes du Mouvement des Focolari qui vivent leur deuxième rendez-vous.
Se réconcilier en famille. Nous publions, sur ce thème, le récit d’un ami sur une situation qu’il a vécue :
C’est un événement qui date de l’entrée en adolescence d’un neveu et d’une nièce ; en l’occurrence des cousins. C’est un événement grave. Enfoui quelques années, il est ressorti à l’arrivée à l’âge adulte. Conseillé par son psychologue, l’un des deux a porté plainte. Terribles conséquences sur l’équilibre des familles et sur les relations entre les familles.
Je sentais la grand-mère désemparée de voir sa famille déchirée ; j’ai tenté quelque chose. Les deux ont accepté de se rencontrer en ma présence. L’entrevue n’a pas eu de résultats mais la rancœur n’a pas empiré. Toujours en relation avec les deux neveux, je peux dire que les tensions se sont apaisées sans, pour autant, que la réconciliation soit prononcée. Il reste, aussi, du chemin à faire de la part du frère et de la sœur d’un des deux.
Il faudra beaucoup de temps. Dans cette situation, je pense au renard du Petit Prince : « Apprivoise-moi ! ».
Pour suivre les animations par les jeunes, cette semaine :
Semaine Monde Uni : Time-out pour la paix
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