5- Vie sociale, Art

Une action d’intégration d’immigrés

Une action d’intégration d’immigrésC’est le travail de Caroline P. engagée dans une action d’intégration d’immigrés avec sa structure. Ce n’est pas du bénévolat dans lequel beaucoup sont engagés, également. Elle nous le raconte.

Le cadre de l’action

« Dans le cadre de mon travail, j’ai pris part à une expérimentation permettant à des migrants régularisés sur le sol français, quelque soit leur statut, leur âge, leur origine sociale et géographique (hors UE) de valider leur expérience professionnelle.

Le dispositif est parti du constat que :

  • 45% des personnes âgées entre 25 et 36 ans ayant signé le Contrat d’Intégration Républicaine, avaient déjà eu une expérience professionnelle dans leur pays
  • Et qu’il y avait 400 000 emplois non pourvus en France

Ce dispositif apparait donc comme LA solution pour les migrants et les entreprises françaises.

Cependant, au fil de l’accompagnement de ces personnes, il s’est avéré que c’était bien plus qu’une certification qu’elles venaient chercher, mais bien une reconnaissance de ce qu’elles sont en tant qu’humain. »

La prise en compte de leur vécu antérieur
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Ouvrons la porte au bon voisinage

ouvrons la porte au bon voisinageOuvrons la porte au bon voisinage. De son petit village – comme elle écrit – Marthe nous envoie le récit d’un épisode de leur vie de voisinage, à elle et son mari.

“Nous avons un voisin âgé, Robert, que nous ne connaissions pas. Nous savions qu’il était veuf. D’ailleurs nous l’avions appris tardivement, tellement ils étaient discrets, lui et son épouse.”

Faire connaissance par un ami commun

“Un jour, un de nos amis B. vient demander de l’aide à mon mari pour sa tondeuse en panne. Il était en train de tondre le jardin de Robert. Il va régulièrement entretenir son jardin pour lui rendre service. On est au mois de juin et les herbes sont hautes, il faut tondre souvent.

Mon mari, aussitôt est allé lui donner un coup de main. Il s’avère qu’il utilisait la tondeuse communale (il est employé communal).

Mon mari lui propose donc de finir de tondre avec notre matériel car ce n’était pas correct d’emprunter la tondeuse communale bien que ce soit pour une bonne cause. Et de continuer par la suite.”

De la rencontre à l’accompagnement

“Mon mari a ainsi fait la connaissance de Robert. Il a été choqué par son mauvais état physique car il se nourrissait mal. Depuis le décès de sa femme, il était déprimé et se laissait aller.

Nous avions un voisin malheureux juste à deux pas de chez nous et le savions pas !

Robert n’avait pas de famille pour le soutenir sauf une sœur mais plus âgée que lui et éloignée géographiquement.

Mon mari s’est décidé à lui faire à manger un jour sur deux (moi j’étais à l’extérieur par mon travail). Préparant le repas pour deux à la maison il traversait la rue avec tout son matériel et déjeunait avec lui. Il lui remontait le moral.

Le dimanche midi, nous l’invitions à déjeuner en essayant de faire des plats qu’il aimait.

En parallèle, B. notre ami lui faisait les courses.  C’était beau de voir l’élan du cœur de ces deux hommes pour Robert.

C’est en voyant leur attitude que j’ai été aspirée dans cette spirale d’entraide.Ouvrons la porte au bon voisinage

Au bout de quatre mois sa santé a décliné et il n’avait plus le goût de vivre. Lorsque son chat/compagnon est mort et avec l’arrivée de l’hiver, il a décidé de ne plus se lever. Alors avec l’infirmière qui passait tous les jours nous nous sommes relayés pour lui préparer les repas. Une belle connivence s’est installée avec cette infirmière très généreuse.

C’était difficile de convaincre Robert de manger. Petit à petit, il déclinait. Puis il a fallu l’hospitaliser.”

Jusqu’à devenir sa famille…

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Journée Nationale Citoyenneté-Fraternité

Ce samedi 25 septembre, un nombre important d’associations qui comptent dans le paysage national s’engagent pour une Journée Nationale Citoyenneté-Fraternité.

Journée Nationale Citoyenneté-Fraternité

Dans leur appel, les associations qui sont à l’initiative déclarent :

Parce que la rentrée 2021 sera déterminante pour l’avenir de notre pays. Parce que l’union entre générations, entre voisins, entre habitants, n’a jamais été aussi nécessaire. Parce que la contribution de chacun d’entre nous n’a jamais été aussi décisive pour le bien commun. Faisons du 25 septembre un grand moment de rassemblement pour plus de citoyenneté et de fraternité. Organisons et soutenons toutes les initiatives, qu’elles soient simples ou plus ambitieuses. Montrons ainsi que la consolidation des liens sociaux est avant tout l’affaire des acteurs de terrain.

Nous sommes en phase avec la nécessité de renforcer les liens de fraternité. Participons là où nous avons connaissance d’un événement en rapport.

Notre média Nouvelle Cité est partenaire de cette journée.

Pour des informations complémentaires : jncf.fr

Pendant la pandémie, il y a eu de multiples attentions

Pendant la pandémie, il y a eu de multiples attentionsPendant la pandémie, nous avons applaudi les soignants dévoués, les membres des services de secours et tous ceux qui sont restés disponibles pour que la vie continue. Pendant la pandémie, il y a eu de multiples attentions à l’intérieur des familles, entre proches, entre voisins, autant que possible dans le respect des « gestes barrières ». Voici un récit que nous avons reçu d’une infirmière à la retraite.

Nous et nos voisins

Je suis  infirmière-retraitée. J’ai un couple de voisins, que nous connaissons bien mais  nous nous côtoyons peu car nous n’avons pas les mêmes occupations ni les mêmes fréquentations.  Ils sont agriculteurs et nous, nous travaillons dans la ville voisine. Leurs  fils sont plus âgés que nos enfants. Mais malgré tout, nous nous estimons bien. Nous prenons des nouvelles les uns des autres.

La santé de notre voisine se dégrade et son mari décède

En mars 2019, notre voisine de 71 ans,  est opérée en urgence pour un cancer du côlon avancé. Après 4 mois d’hospitalisation, elle rentre à la maison et y retrouve son mari. Ils ont bien des soucis avec la poche de stomie. Bien que l’infirmière libérale passe tous les jours, il y a souvent des  accidents… Je suis amenée à les côtoyer régulièrement et rendre quelques services jusqu’au décès brutal de son mari le 6 janvier 2020.

Désormais seule et des complications

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Deux beaux récits pour finir ma journée

Deux beaux récits pour finir ma journéeCette journée n’a pas été harassante mais bien fatigante avec, notamment, deux séquences de visioconférence qui ont légèrement dépassé les deux heures mais de grand intérêt et… quelques travaux qui demandaient concentration. Mais, avant de dormir, j’ai reçu encore deux beaux récits pour finir ma journée. Des histoires qui vous donnent du tonus pour repartir après un bon repos. L’un était signalé par un réseau social et l’autre a été entendu à la radio qui était allumée. Permettez-moi de vous partager ces histoires inspirantes empreintes de fraternité.

La première est l’histoire de notre ami Albert qu’a rencontré un journaliste du journal La Montagne. “Notre ami Albert” parce que, avec sa famille, il est passé par notre région, avant d’arriver à Vichy. L’article de La Montagne, c’est l’histoire de leur intégration dans cette ville remarquablement bien racontée par le journaliste qui a pris le temps de connaître son histoire !

Deux beaux récits pour finir ma journée

La seconde est l’interview de Vincent Lecarme, médecin de montagne, assurée par Thierry Lyonnet sur la radio RCF. Un médecin qui témoigne de sa vie professionnelle toute empreinte d’un humanisme bienveillant dans les vallées de la Haute-Maurienne en Savoie. Son livre est le prétexte de l’interview.

Deux beaux récits pour finir ma journée

Je me suis endormi comblé !