La politique autrement

“Penser la politique autrement” était le thème des deux journées qui ont eu lieu à Lyon les 22 et 23 octobre 2016. Une vingtaine de personnes ont participé à ce moment qui voulait être à la fois un temps de formation et un espace d’échanges.

Ce rendez-vous a été “borné” par un texte que nous avons repris dans les écrits de Chiara Lubich – fondatrice du Mouvement des Focolari – et publié dans le livre Méditations (Nouvelle Cité, page 20 de l’édition de 1977) et qui porte le titre “Ni peur, ni paresse” :      

Il est urgent qu’un grand nombre de chrétiens se lancent à fond dans la lutte politique sans peur de se salir les mains, sans paresse non plus.

Mais les chrétiens engagés politiquement dans les différents pays ne manquent pas. Ce qui manque le plus c’est une fraternité visible entre eux. Il manque Dieu au milieu d’eux qui les coordonnerait et ferait d’eux une force dans le monde.

Il faut mettre plus de spiritualité dans la politique, plus de contemplation dans la lutte, plus de sagesse dans le gouvernement, plus d’unité en tout.

Ici, un lien pour accéder à la page du site dans laquelle vous trouverez les actes de ces deux journées : accéder aux actes.

Ci-dessous les réactions et les impressions de participants :

Un jeune père de famille, développeur en informatique : La principale chose que je retiens est notre diversité qui, à la fois, est effrayante et me rassure. Effrayante parce qu’on n’arrivera pas à être d’accord, à utiliser le même vocabulaire et le même niveau d’abstraction et de dialogue ; rassurante parce que j’ai le sentiment d’avoir découvert quelque chose de chacun. Je me rends compte que les qualités nécessaires pour gagner le pouvoir ne sont pas les mêmes que pour l’exercer et j’ai l’impression que celui qui gagnera les élections ne sera pas bon pour exercer le pouvoir… mais peu-être que je me trompe. Ce que j’ai compris, par rapport au vote, c’est que les situations ne sont jamais parfaites (exemple du Brexit) mais j’irai voter sans croire que mon candidat sera le sauveur de la France et porteur des valeurs que, moi, j’attends. J’aimerais continuer avec la formation, notamment, à la citoyenneté.

Un homme juste arrivé à la retraite : Je me sens appelé à être beaucoup plus citoyen… comme électeur, en premier, en participant aux réunions d’information, aux consultations. J’ai besoin d’une formation au dialogue.

Un père de famille, commerçant : Je retiens une grande soif de me former. Je change, en moi et autour de moi, ma manière de dialoguer et d’entrer en contact avec les gens : relever quelque chose de positif pour pouvoir faire une demande ou poser une question, après. Je désire être un homme d’action et de contemplation collaborant avec “l’élu invisible”.

Un jeune : Voter n’est pas le seul pouvoir politique que l’on a mais ne pas le faire c’est carrément aller se cacher, se voiler la face. Je voudrais entrainer d’autres jeunes.

Un couple près de la retraite : ont apprécié la qualité des interventions basées sur une expérience réelle. Se disent très attachés aux échanges d’expérience, plus qu’aux exposés. “On peut déplorer le peu de monde ayant fait le déplacement mais déjà on peut considérer que nous avons changé notre regard sur la politique, l’objectif est donc en partie atteint…

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