2- Relations peuples

Un ami du Liban a raconté comment des libanais accueillent fraternellement des syriens. Comment les communautés locales des Focolari en terres libanaises vont à la rencontre des réfugiés syriens dépassant les préjugés réciproques et les hostilités entre les deux cultures.

Un souvenir du passé pas encore oublié

« Pendant de nombreuses années, mon pays, le Liban, a été sous le contrôle de la Syrie. Pour cette raison, entre les deux pays, une forte tension s’est développée, aggravée depuis l’arrivée d’un grand nombre de réfugiés syriens : environ deux millions de personnes pour quatre millions et demi d’habitants, presque la moitié de la population.

Au début de la guerre en Syrie, quelques familles de la communauté des Focolari d’Alep étaient venues au Liban pour fuir la guerre pendant quelque temps. Par la suite, la situation dans leur pays s’étant dégradée, elles n’ont pas pu rentrer dans leur patrie et ont été accueillies dans un centre du Mouvement. Dans le climat d’hostilité générale qui les entourait, les aider était un choix délibérément à contre-courant, qui demandait de notre part l’effort d’oublier tous les préjugés que le peuple libanais nourrissait envers les Syriens.
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Du 30 août au 2 septembre 2017 se déroulera un congrès Le défi de la fraternité par l’AETC. Un programme dense est prévu par l’Association Européenne de Théologie Catholique.La fraternité va bien au-delà des liens biologiques qui ne sont pourtant pas sans signification. La suite >