La fraternité : vivre ensemble
Marc BÉCHU
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Article par Marc BÉCHU
Information et communication à l’époque du Covid-19
8/05/20
Le laboratoire d’idées NetOne et l’Institut Universitaire Sophia organisent un forum en ligne (webinaire) sur le thème “Information et communication à l’époque du Covid-19”. Ce forum se tiendra le samedi 9 mai 2020, de 18 heures à 19 heures 30 en visioconférence avec l’outil Zoom.
Les intervenants pourront être suivis dans les langues italienne, anglaise, espagnole, portugaise et française. Pour suivre les débats on doit s’inscrire à l’aide du lien ci-dessous afin de recevoir les codes d’accès : https://bit.ly/2L2DKUf
La question “Intitulé de poste” peut mettre dans l’embarras ; la réponse exigée semble informative (un code quelconque a été accepté dans notre cas).
Bonne conférence !
Sources : net-one.org et facebook.com/netoneorg
Semaine Monde Uni – 7
7/05/20
Semaine Monde Uni – 7 : c’est le dernier jour mais les jeunes se disent que cela ne s’arrête pas, que ces 7 jours sont un élan.
Pouvons-nous espérer une société plus fraternelle et plus harmonieuse, sans y inclure la participation réelle et active des personnes les plus petites, les plus humbles, les plus vulnérables ? Intégrées, elles peuvent alors exprimer tout ce qu’il leur est possible de donner pour le plus grand bien de tous. Ancien éducateur, Julien a toujours été un “donneur d’alerte” sur ce sujet :
Pendant trente ans, en tant qu’éducateur spécialisé, j’ai eu pour mission de participer activement à l’inclusion en milieu ordinaire de travail de nombre de personnes en situation de handicap mental ou psychique. J’ai ainsi pu prendre la mesure de la fracture très importante qui existe bel et bien entre les personnes valides et celles nommées handicapées, inadaptées, etc. Il y aurait beaucoup à dire.
Un jeune était élève d’un Institut médico-professionnel où je travaillais. Très mal dans sa peau, psychologiquement perturbé, il pratiquait régulièrement sur ses bras des scarifications. De ses manches de chemise, toujours bien boutonnées, dépassaient des pansements imbibés de sang. Pas très attirant… Le maire d’une commune de l’Essonne, avec lequel j’avais une forte amitié, a bien voulu l’accepter en stage au sein même de la mairie pour effectuer des tâches simples. Une dame, responsable de service, a accepté d’assurer auprès de lui un accompagnement rapproché et soutenu, de grande qualité. Le temps a passé et, après plusieurs années, les scarifications ont fini par disparaitre. Tout n’a pas toujours été facile, mais le jeune a progressivement retrouvé une vie normale et une vraie joie de vivre. Il a été embauché en contrat à durée indéterminée, en qualité de coursier. Il est apprécié pour sa gentillesse, sa bonne humeur, sa douceur, son attention aux autres.
Sans doute pouvons-nous tous faire quelque chose afin que les dits « invalides », au sens large, puissent être véritablement acceptés et intégrés au sein de la société, et par là même être en mesure de pouvoir donner le meilleur d’elles-mêmes, exprimer et faire vivre des valeurs qui touchent le plus souvent à davantage d’amitié, d’humanité et d’unité entre les personnes.
Pour suivre les animations par les jeunes, cette semaine :
Semaine Monde Uni : Time-out pour la paix
Semaine Monde Uni – 6
6/05/20
Semaine Monde Uni – 6 : au sixième jour, il s’agit d’étendre son désir de paix à toute la société.
La vie de la société occasionne quelquefois des déconvenues, voire des déceptions douloureuses. Une conseillère municipale sortante raconte le dépassement de son échec aux dernières élections :
Le 15 mars, jour des élections municipales, j’ai vécu une expérience douloureuse. Je n’ai pas été réélue sur la liste des conseillers municipaux ! Je sais que je le dois à la “trahison” de notre maire, avec laquelle j’avais pourtant tellement apprécié de travailler depuis 6 ans, en tant que première adjointe.
Il est probable que mes approches pour une plus grande fraternité et une écoute et un respect envers ceux que notre maire considère comme ses ennemis ont joué contre moi. Elle est contre l’idée d’un rapprochement entre communes et la mise en place de commissions extra municipales. Autant d’aspects auxquels j’étais très attachée.
Puisant dans mon intime, j’ai surmonté ma déception jusqu’à me réjouir de cet échec. J’ai pu alors envoyer un texto de félicitations :
« Toutes mes félicitations pour cette élection. J’ai voté pour toi et pour certains. Bon vent donc à la nouvelle équipe. Je te maintiens toute ma confiance malgré ma déception. Lorsque je parle à tes adversaires, je ne joue pas double jeu : vivre la fraternité en politique va jusqu’à aimer ou au moins respecter ses adversaires. Si je t’ai manqué de respect en comptant trop sur la confiance réciproque que nous avions acquise, pardonne-moi. Je sais que je peux être maladroite quand je ne suis pas d’accord avec quelqu’un. Ma maison te sera toujours ouverte si tu as besoin de me parler ».
Quelques jours plus tard, des échanges ont pu avoir lieu entre nous. Elle m’a demandé des conseils pour le suivi des personnes ayant contracté le Covid 19. Peu de temps après, j’apprenais que les anciennes équipes municipales étaient prorogées dans leur mandat jusqu’à la fin juin. J’ai pu assumer mes responsabilités, délivrée de toute animosité et rancœur.
Pour suivre les animations par les jeunes, cette semaine :
Semaine Monde Uni : Time-out pour la paix
Appel pour le futur vaccin
5/05/20
Dans un article publié le 15 avril sur le site des Semaines Sociales de France que nous avons relayé le 17 avril, Catherine Belzung écrivait que Le vaccin contre le coronavirus SARS-Cov-2 doit être un bien commun. Elle a été entendue et un comité de 127 personnes s’est constitué pour lancer un appel pour le futur vaccin. Cet appel a été publié, ce lundi, sur le site du quotidien La Croix et est relayé par une campagne de signatures.
La Croix écrit :
“Plus de cent vingt personnalités internationales appellent à un mode de financement innovant et solidaire pour accélérer la recherche sur un vaccin contre le Covid-19. L’initiative a été lancée par les universitaires Catherine Belzung, Antonine Nicoglou, Luigino Bruni et le prix Nobel de la paix Muhammad Yunus. Parmi les premiers signataires en France figurent Alain Caillé, Philippe Huneman, Dominique Quinio, Didier Sicard, Marie-Jo Thiel et Jérôme Vignon (1)
Catherine Belzung, Professeure de Neurosciences à l’Université de Tours ; Antonine Nicoglou, Maître de conférences à l’Université de Tours ; Luigino Bruni, professeur à l’Université LUMSA, Rome ; Muhammad Yunus, Professeur, Prix Nobel de la Paix 2006, Bangladesh.”
Pour soutenir cet appel par sa signature, cliquer sur ce lien (Le texte de présentation en français suit le texte en anglais).
Pour lire le texte de l’appel sur le site de La Croix, cliquer ici.
Semaine Monde Uni – 5
5/05/20
Semaine monde Uni – 5 : nous avançons dans cette semaine initiée par les jeunes.
La paix avec l’environnement : Yves n’est pas qu’un passionné de la nature ; il l’admire, il la respecte et aime partager sa passion. Non seulement ! Il est très concret : jusqu’à promouvoir les jardins familiaux dans sa ville. Cette fois, il veut nous faire observer des oiseaux : Martinet ou Hirondelle ?
“Aujourd’hui, pendant la journée, sortons dehors et prenons le temps de lever nos têtes…
En ville, comme à la campagne, des oiseaux sombres à queue fourchue sillonnent le ciel en tout sens, à la poursuite des insectes dont ils se nourrissent… Martinets ou Hirondelles ? Facile…
- Tout noir, c’est un Martinet (photo 1).
- Avec un ventre plus ou moins clair : c’est une Hirondelle (2 : «rustique », 3 : « de fenêtre »).
Faut-il s’intéresser à ces oiseaux ?
- Oui… d’abord : ils sont jolis et faciles à regarder…
- ensuite, c’est une façon de voyager dans sa tête : à la fin de l’été ou à l’automne, ils disparaissent jusqu’au printemps… où partent-ils ? en Afrique tropicale (par la route de la Méditerranée et du Sahara)…
- Troisièmement : c’est pour les aimer et les protéger :
- découvrir leurs nids est assez facile pour les hirondelles (selon les espèces, à l’extérieur, sur le haut d’une fenêtre, ou dans un garage, une grange, avec une ouverture vers le dehors toute l’année…), c’est plus difficile pour les martinets (ils nichent sous les toits). Les hirondelles ont souvent disparu des grandes villes, et parfois des campagnes (faute d’insectes et de lieux pour nicher).
- Comment les protéger ? Comme on les aime, on les connaît, et si on suppose qu’il y a un problème, on peut en parler à plusieurs, alerter, une association par exemple, qui a l’expérience de ce type de situation et qui peut aider à trouver des solutions, certaines sont faciles à réaliser comme protéger les nids, tu peux aussi m’écrire Protéger les hirondelles, c’est aussi une manière de nous protéger nous-mêmes, car, comme elles, nous sommes sensibles aux pollutions et à la dégradation de notre environnement.
- c’est enfin une manière de dire merci, à Dieu créateur, et aux anciens qui ont veillé jusqu’à notre génération à préserver ces petites merveilles de la nature : saurons-nous faire de même ?”
Pour suivre les animations par les jeunes, cette semaine :
Semaine Monde Uni : Time-out pour la paix
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