De Metz, Partricia Gérardin nous fait part de l’événement “Parcours d’artistes” qui se déroule à nouveau cette année. Trois jours pendant lesquels on peut déambuler de rue en rue d’un atelier à un autre ou à une galerie ou à un autre lieu d’exposition en suivant le guide que l’on peut télécharger ici. Certaines expositions sont prolongées jusqu’au 25 mars. Un site internet présente les activités de l’association Parcours d’artistes en Lorraine : http://parcoursdartistes.org

Ce sont 168 artistes qui sont annoncés pour 2016. En mars 2015, le journaliste du Républicain Lorrain écrivait : “Prendre le temps de s’arrêter. De pousser la porte d’un atelier, d’une galerie, d’une église et regarder, admirer ou ne pas être emballé. Voire pire. Se laisser surprendre à admirer des formes et des couleurs, des photographies que l’on n’imaginait pas”.

Une exposition présentera un travail collectif en l’église des Trinitaires. Patricia témoigne du travail de création qui s’est fait autour d’elle, le collectif étant cher à ses convictions :              

À réfléchir sur ce thème de la sauvegarde de notre planète, je suis renvoyée à ce que je suis par mon éducation, mon tempérament, ma formation.

Pas de révolte, pas de provocation, pas de désespoir …

Je veux me laisser guider par le plaisir et habiter par la beauté. Et donc à ce sujet, j’ai voulu poser mon regard sur la nature, la végétation, la faune.

J’ai réalisé, dans le cadre des Journées Patrimoine 2015, un premier travail sur le thème « Patrimoine du XXIème siècle »… Il m’a plu de montrer la présence du végétal et de l’animal dans le bâti du XXIème siècle : béton et verre. Le vivant dans le minéral : devant la charpente du Centre Pompidou, j’ai choisi d’exalter la beauté des papillons ainsi que de transformer un bas-relief végétal de la Chapelle de la Miséricorde à Metz en une plante vivace.

J’ai joué des superpositions : vernis mou, gravure sur carton, gravure au carborundum imprimés sur papier, sur plexi. Architecture, plantes et papillons se superposent parfois et sont présentés dans des boîtes pour rappeler un cabinet de curiosités.

Ce travail est présenté en écho à une réalisation de Marielle Linarès qui a imprimé quantité de papillons à partir de mes plaques , les a découpés puis fixés sur une boule de fils d’acier tressés par Marité Braster. Marielle en a imaginé la composition.

En face, viennent répondre les monotypes de Latifa Bermès en hommage à la beauté de la nature par les écritures poétiques qui lui sont propres.

Une autre contribution de Patricia peut être lue dans la page “Art” du menu “Le vécu” (http://humanitenouvelle.org/secteurs-dactivite/harmonie-sociale-et-art-2/art/) et des photos sont visibles sur son compte Facebook (https://www.facebook.com/patricia.gerardin.5).

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