Le témoignage de nos amis du Royaume UniNous avons reçu le témoignage de nos amis du Royaume Uni, Margaret et John après le vote qui les fait sortir de l’Union Européenne. Ils expriment le choc de tous nos amis dans ce pays et nous assurent de leur détermination à vouloir construire un monde uni et renforcer la fraternité malgré les apparences qui semblent inverses : “Il nous est demandé, à chacun, si nous décidons de vivre pour nous-mêmes ou pour les autres.”

Pour une meilleure compréhension, les mots entre […] ont été adaptés par les traducteurs.

Chers vous tous [de par le monde],

Après avoir entendu le résultat du référendum britannique sur l’appartenance à l’UE, nous ressentons très fortement la nécessité de renouveler, de manière spéciale, notre unité avec vous [tous] dans le monde entier.

Beaucoup d’entre nous ont été profondément choqués par le résultat, car il a révélé la désunion qui existe dans notre propre pays. Nous sommes également préoccupés par le fait que les très nombreux citoyens de l’UE (et les personnes d’autres pays au-delà de l’UE) qui contribuent de manière généreuse et positive à notre société et à la culture, se sentiront insultés et non plus bienvenus parmi nous.

Nous savons aussi que beaucoup de ceux qui viennent dans l’UE le font en tant que réfugiés et qu’ils ont quitté leurs foyers à contrecœur, pour échapper aux guerres et à la persécution. Nous nous souvenons des paroles de Jésus : « J’ai eu faim et vous m’avez donné à manger ; j’ai eu soif et vous m’avez donné à boire ; j’étais un étranger et vous m’avez recueilli » (Mt 25,35).

Dans la population il y a crainte et incertitude de l’avenir. De profondes divisions se sont révélées au sein des principaux partis politiques, nos mécanismes de gouvernance semblent échouer, tandis que le manque d’un leadership fort et sage crée une atmosphère où les positions extrêmes prospèrent. Le choix des personnes est davantage influencé par les émotions et des médias, qui ne recherchent que leur propre intérêt, plutôt que par une réflexion prudente et intelligente.

Dans tout cela, nous [sommes ébranlés mais pas abattus].

Aussi maintenant, nous devons [nous dresser] avec un plus grand engagement et comprendre comment nous pouvons [pouvons porter l’espérance qui nous anime] dans cette nouvelle situation. Nous croyons en un monde uni, qui va bien au-delà des frontières de l’Europe, et nous devons nous demander quelle est la meilleure façon d’y parvenir. La formation de grands blocs peut être avantageuse du point de vue économique mais, s’il y a beaucoup de blocs différents, il est possible que la rivalité ou les conflits soient plus difficiles à résoudre en raison de la taille des blocs. Peut-être devons-nous commencer à l’autre bout de l’échelle : par la construction de l’unité entre les individus, en allant au-delà des frontières culturelles et nationales – une « unité des peuples » – afin que l’initiative de l’unité vienne à partir des racines au lieu d’apparaître comme quelque chose qui est imposé d’en haut.

C’est quelque chose que nous faisons déjà dans [le Mouvement] et les résultats du référendum nous montrent que nous avons un long chemin à parcourir dans cette direction, parce que les divisions ne sont pas seulement entre les pays mais dans chaque pays, et qu’elles se prolongent jusqu’en nous-mêmes alors qu’il nous est demandé, à chacun, si nous décidons de vivre pour nous-mêmes ou pour les autres. Répondre à cette question honnêtement pourrait provoquer un changement de mentalité permettant de commencer à reconstruire (sur le roc, au lieu du sable) ce que le résultat du référendum a démoli.

Par conséquent, [nous allons restés unis] d’une manière spéciale et chercher [les signes] pour ce nouveau moment présent !

John Green, Margaret Wilkerson [pour ceux] du Royaume Uni

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