20160109_170401La réunion avait été annoncée sur ce site : le samedi 9 janvier, 20 participants sont allés au rendez-vous proposé à l’initiative de Catherine de Planard et Didier Dastarac. Se rencontrer pour échanger et se conforter sur une question qui nous semble primordiale à résoudre : Peut-on vivre fraternellement en politique ?

La politique est la gestion du bien commun, des affaires des citoyens, des affaires des habitants de la cité, celle des affaires de l’État au sens de “l’État c’est nous” . Comment faire que cette gestion soit celle qui prenne en compte tous les besoins sans laisser personne sur la touche ? Comment faire que tous se sentent égaux et, donc, reconnus comme frères ?

Dans deux précédents articles, deux textes qui ont accompagné le travail des participants ont été publiés : “Liberté, égalité… et la fraternité ? ” et “La règle d’or” . Voici ce qu’ont écrit les organisateurs sur le déroulement de cette journée :       

Arny, près de Paris, le 9 janvier 2016

« La fraternité en politique est-elle encore possible ? »

   Cette question est insuffisamment posée en ces termes, du moins en France. Mais elle rebondit avec les événements douloureux et violents que la France a connus durant l’année écoulée.

La vingtaine de personnes participantes venait de différentes régions et révélait une assez grande diversité d’engagement en politique : élus locaux, représentants de l’administration territoriale, jeunes cadres engagés dans des associations, étudiants (dont deux brésiliens), militants pour l’Europe, simples citoyens… Au-delà des références idéologiques et des choix partisans, le groupe présent reflétait une pluralité d’engagements, illustrant différentes facettes de la vie politique française.

   La confiance s’est vite établie dans les groupes, chacun a pu évoquer ses attentes, son cheminement, politique ou personnel… Cette dimension « intérieure » est rarement exprimée dans la classe politique. Elle a cependant teinté la journée.

   Les trois questions proposées pour encadrer l’échange d’expériences et la réflexion ont été abordées. Elles demandent d’ailleurs un approfondissement au moins sur toute l’année :

  • Comment entrer en débat sans se fermer, sans empêcher les autres de présenter leurs arguments ?
  • Comment sécréter l’unité dans le conflit ?
  • Comment repérer l’intérêt général dans le conflit ?

   Ces trois questions ont permis d’élargir l’horizon de chacun : la politique est certainement plus large que la conception que je m’en fais, quelles que soient les valeurs que je porte.

   L’ensemble des interventions sous diverses formes (témoignages, jeux de rôles, échanges informels…) donne des pistes pour continuer à travailler durant les mois à venir, lors des rencontres locales, ou à d’autres occasions comme le 6 mars prochain à Strasbourg avec le Mouvement Politique pour l’Unité, les Entretiens de Chartreuse, fin août, sur le thème de la fraternité, etc. :

  • Travailler plus ce qui sous-tend nos choix,
  • Comment surmonter les « coups durs » de la vie politique et publique ?
  • Comment et que choisir en politique ?

Didier Dastarac a introduit la journée. Pour illustrer son propos, il a cité son expérience au poste de jeune directeur-adjoint des services du département où il a débuté. Voici l’enregistrement de son intervention (7mn 30) :

 

À la fin de la journée, Michel Batt, co-animateur du groupe du Mouvement Politique pour l’Unité dans l’Est a pris la parole pour faire part de l’expérience de ce groupe et, plus particulièrement, de Michel Hoeffel, un de ses membres. Voici l’enregistrement de son intervention (10mn) :

 

Nous mettons également à disposition l’enregistrement de deux témoignages de relations vécues dans le cadre de la vie politique. Cet enregistrement est déposé dans la page “Politique et vie publique” du menu “Le vécu” .  (À venir)

 

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