Des nouvelles des sinistrés des Antilles.Plusieurs des visiteurs de ce site ont été sensibles à la situation des habitants après les violents ouragans et ont souhaité avoir des nouvelles des sinistrés des Antilles.

Nous n’avons pas de contact dans les îles françaises, que ce soit à Saint Martin, à Saint Barthélémy ou en Martinique et en Guadeloupe. Ces îles sont secourues par la métropole. En revanche, nos amis qui sont sur le continent américain attirent notre attention sur Haïti, la République Dominicaine et Porto Rico qui sont dépendants de la solidarité internationale.

Du Québec, notre ami Étienne qui est en relation avec Haïti et les autres îles voisines nous écrit :

Par rapport à la situation en Haïti, j’avoue que je ne sais pas que dire. La vérité, c’est que, fort justement, pour les Haïtiens, ce qui compte le plus, ce sont les vies humaines. Et donc, par rapport à l’ouragan Matthew l’année dernière, dont le nombre de victimes dépasse largement le millier, les gens ont crié cette année “Alléluia!” car il n’y a pas eu de morts directs. Ceci ne veut pas dire qu’il n’y a pas eu d’impacts – et de fait le gros pont de béton qui faisait la frontière entre la République Dominicaine et Haïti a été emporté (Cf. la photo).

La zone la plus touchée cette année est précisément le département où sont nos amis. Et donc, certainement, les dégâts sur les cultures sont loin d’être négligeables. En même temps, l’année dernière, après Matthew, il y a eu 22 jours de pluie sans discontinuer et, là aussi, les dégâts ont été très importants, voire plus.

Je trouve donc que les choses sont très délicates. Notre Mouvement est bien présent à Puerto Rico et en Floride. Nous avons tout un tas de nos amis dont les maisons ont été inondées et qui, du jour au lendemain, ont tout perdu… Et cela, c’est sûrement très dur. A côté de cela, nos amis haïtiens qui n’ont pas d’électricité, pas d’eau potable “ne disent rien” ; par ce que, d’une certaine manière, c’est pour eux la situation “normale” et que, surtout, ils n’ont pas de temps à perdre à se lamenter car s’ils ne se retroussent pas les manches pour planter à nouveau tout de suite, c’est effectivement la faim qui fera des victimes…

Je pense donc qu’il y aurait tout à fait de la place pour aider la communauté en Haïti et une réelle légitimité à le faire. Qu’elle n’ait pas à construire au nom des destructions faites par Irma (quand on a rien, il n’y a rien à détruire), mais au nom d’un projet d’humanité qui veut aider les personnes à se mettre debout. Dans cette perspective, il y a certainement plein de projets valables qui pourraient être soutenus.

Et Bernadette est restée en contact depuis qu’elle est rentrée à Paris :

Lorsque j’ai eu Wilfrid au téléphone il me semblait qu’ils avaient perdu beaucoup de récoltes, emportées par les eaux, ce qui pour eux est vital. Je n’ai pas eu le père Barato, donc je ne sais pas comment il a été touché au niveau du dernier ouragan. 

Le site focolare.org nous donne aussi quelques nouvelles de Porto Rico dans un article daté du 5 octobre :

Territoire dépendant des USA, Porto Rico (plus de trois millions et demi d’habitants), a été dévasté au cours des semaines dernières par la double onde de choc des deux ouragans, Irma et Maria, considérée comme la pire des catastrophes naturelles de ces 90 dernières années. Le Gouverneur Ricardo Rossello a annoncé que le nombre des personnes décédées s’élevait à 34. Cette île des Caraïbes, actuellement dans une situation catastrophique, souffre d’un état d’urgence extrême due au manque de nourriture, d’électricité (même dans les hôpitaux) et d’eau potable. Deux secteurs de l’île n’ont pas encore été rejoints par les services de secours, beaucoup de petits villages de montagne sont abandonnés à eux-mêmes. La petite communauté locale des Focolari s’est elle aussi mobilisée pour porter secours aux personnes sinistrées. La situation demeure en tout cas critique.

Nous comptons donner ici les autres nouvelles que nous recevrons.


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