La fraternité : vivre ensemble
OnCity : construire des réseaux d’unité
Les nouvelles du moment nous interpellent tous : les attentats, le terrorisme, de nouvelles formes de marginalisation et de pauvreté, les « guerres en morceaux ». Nos cités connaissent des problèmes et des aberrations qui sont flagrants pour nos yeux mais il y a des expériences positives bien réelles pour confirmer la possibilité de travailler, de croire et d’espérer en une cité plus solidaire et plus fraternelle, plus vivable pour tout le monde.
Les organisateurs sont partis de ce constat pour construire un programme de trois jours, où près de 900 participants ont pu faire l’expérience d’une toute nouvelle façon de découvrir la cité, de vivre dans leurs espaces quotidiens. Une occasion d’explorer les thèmes de la solidarité, de la fraternité, de lire les évolutions dans la métropole dans laquelle nous vivons, d’apprendre le dialogue comme mode de vie, d’approcher le monde et les choses : dans un monde globalisé, mais aussi si fragmenté, ce mode doit être cultivé et diffusé.
OnCity a alterné entre les sessions plénières, les séminaires et jusqu’à 32 groupes de travail, fondamentaux pour vérifier la capacité à être des citoyens actifs, créatifs et responsables. Faisant un calcul rapide, on dénombre, durant ces jours un concentré de 46 interventions ayant pour but de renforcer les réseaux qui existent déjà, d’encourager la création de nouveaux, le cas échéant. Aussi, de donner naissance partout où nous sommes à des cellules de « fraternité », les nœuds stratégiques d’un filet, car la vie et l’histoire sont faits de nombreux entrelacements. (d’après Paolo Balduzzi dans Città Nuova, en italien))
La présidente et le co-président du Mouvement des Focolari sont venus apporter leur contribution aux thèmes du congrès le dernier jour. Ils ont participé à une table ronde au cours de laquelle ils ont rappelé l’expérience vécue par Chiara Lubich dans la ville de Trente. Reprenant cette expérience et s’appuyant sur les termes du pape François dans La joie de l’Évangile, au numéro 74, ils réaffirment qu’il faut créer des territoires culturels qui ont la fraternité pour idéal et, avec l’amour, y construire des réseaux d’unité.
Pour télécharger et lire le texte de la table ronde qui rapporte les interventions citées ci-dessus, cliquer ici.
Imprimer l'article | Cette entrée a été posté par Marc BÉCHU le 22/04/2016 à 00:24, et placée dans Formation. Vous pouvez suivre les réponses à cette entrée via RSS 2.0. Vous pouvez laisser une réponse, ou bien un trackback depuis votre site. |
about 8 years ago
Un grand merci à Marc pour la publication de cette table ronde… On voit combien cette mise en réseau tient à cœur a Emmaus et Jésus. Car c’est la ou deux ou plus sont présents dans tel ou tel quartier ou Assoc ou entreprise que la fraternité prend toute sa resonnance et devient une réalité qui… tombe du ciel!…. A nous de trouver les moyens pour qu’elle devienne effective dans nos vies locales, en nous appuyant sur c e que d’autres ont déjà réalisés. Juste un mot en ce qui concerne ton interrogation, Didier, sur le mot ville ou cité. J’aime bien le mot ville qui est le village en plus grand… Cité évoque un peu la place forte, l’ Oppidum.. Sommes nous des citoyens, référence républicaine… ? Ou des villageois, référence ancien régime ? …. Sûrement les deux. Il me semble plus facile de dire : voici ce qui se passe dans ma ville, dans mon village . Plutôt que : voici ce qui se passe dans ma cité… ? Amitiés à chacun. Catherine
about 8 years ago
Bonjour à tous,
Je viens de lire attentivement tous les échanges produits sur le site HN et je ressens un “léger malaise”, ou plutôt; je souhaite apporter un petit bémol.
Le congrès de ce début de mois a beaucoup parlé de “la ville”. Certes, d’ores et déjà la majorité des habitants de la planète habite en ville ou à sa périphérie.
J’aurais apprécié que l’on parlât de “cité”, car habitant le département le moins peuplé de France -la Lozère (76000 habitants)- je vis au quotidien à proximité d’élus de toutes tendances qui se militent pour maintenir un minimum de service public et de chefs d’entreprises -petites!- qui se battent aussi pour développer un peu d’attractivité et maintenir de l’emploi… Or, la Lozère n’est pas la seule zone sous-peuplée de la planète! L’Italie comme tous les autres pays du “vieux continent” en connaissent: à-peu-près un quart de l’Europe, en région semi-montagneuse souvent.
Si on veut rester équilibré et éviter l’hyper-concentration dans les grandes zones urbaines, il me semble que, sans prôner un inconscient “retour à la terre, à l’ancienne”, la fraternité, dont nous parlons souvent dans nos discours, devrait s’attaquer au problème du rapport “ville-campagne” et de son évolution. Or, il devient très difficile de maintenir et de développer un minimum de services dans maints territoires ruraux. Sur ce dernier point, je crois que la fraternité pourrait sécréter de nouveaux regard, voire comportements…
En conclusion, il serait souhaitable, urgent? de parler plutôt de “cité”, terme plus riche (cf. la polis de la Grèce antique) que de “ville”: la “civitas” avant “l’urbs”, ceci pour couvrir tous les besoins du… territoire.
Si je n’ai pu venir à ce congrès, c’était précisément pour répondre à l’attente d’élus locaux, désireux de se former… J’ai répondu à leur appel en intervenant auprès d’eux bénévolement, en tant que “jeune” retraité de 40 ans au service des Collectivités territoriales françaises et en les encourageant à se préparer aux indispensables fusions de Collectivités, dont la Loi “NoTRE” définit le cadre.
Je reste bien entendu très disponible pour tout échange sur ce sujet et approcher au plus près la réalité… de la “Cité”! En France, comme ailleurs…
about 8 years ago
Didier,
Je suis le rédacteur et, souvent, le traducteur des articles que tu évoques. Je te rejoins tout à fait sur ta remarque et je n’ai eu cesse que d’utiliser le mot “cité” pour traduire le mot italien “città”. Comme toi, je pensais que les ruraux ne s’y reconnaitraient pas avec le mot “ville”. Le mot “cité” semble plus évoquer la communauté que les infrastructures dans notre langue, tout au moins dans son utilisation plus ancienne (voir le dictionnaire du CNRTL en ligne [http://www.cnrtl.fr/definition/cité]). Si on va plus loin : nous sommes des citoyens qui habitent la cité et ces mots ont la même racine.
J’ai relu les documents et il me semble que je ne suis pas trop laissé aller par rapport à la ligne adoptée. Sauf, peut être dans le texte de la table ronde ; dans ce cas, je veux bien le revoir avec les traducteurs de ce document.
Amicalement.
about 8 years ago
MERCI pour la traduction et la mise en ligne des réponses d’Emmaüs et Jésùs au congrès d’HN . Quel cadeau !
Je viens de lire tout le texte et j’ai le coeur rempli de joie , de confiance et d’espérance …. , et le souhait de partager.mon enthousiasme avec d’autres .
Et maintenant, aux exercices pratiques …,avec les jeunes .
about 8 years ago
La fraternité! quel grand mot.
Vivons là en actes;
“Hier, je reçois un un appel d’une personne me soumettant l’adresse d’un ami, seul, et peut être désireux de participer à un spectacle musical. (de André Gaborit)
Aujourd’hui, je prends contact avec cet ami, en lui proposant d’y aller avec lui, lui même ne pouvant plus se déplacer seul. Il en est enchanté, et moi je considère que ma place est de l’accompagner, même si cela me dérange….
about 8 years ago
Tout est bon pour faire avancer la fraternité universelle. Nous y apportons notre contribution; chacun à sa place. Mais, ne pas oublier que nous avons de grands prédécesseurs dans ce domaine, en France et dans l’Eglise… universelle, donc. Le Père Charles de Foucault et sainte Thérèse de Lisieux… qui écrivaient, sans le savoir à peu près les mêmes choses, en même temps. Une idée : comme nous sommes le mouvement pour l’unité, pourquoi ne pas se regrouper et faire ensemble ??? Oui, je sais, il est facile de parler ou d’écrire. Mais, je partage et prie afin que TOUT avance. Maxime Fouanon
about 8 years ago
Maxime,
Tu appuies sur le “faire ensemble” et, particulièrement, sur faire avec d’autres mouvements et associations. Je ne sais pas ce que tu fais chez toi mais regarde vers tes voisins de Nantes qui sont allés frapper à la porte et proposer leur aide à une association d’accueil de migrants. De même à Menton, à Aurillac et dans d’autres endroits. En 2015, le Mouvement Politique pour l’Unité a organisé deux journées de colloque et d’échanges de vécu avec des intervenants de divers origines ou engagements. Etc. Cela se fait déjà et il faut le multiplier. Il faut mettre en commun notre approche spécifique qui a été maintes fois appréciée.
about 8 years ago
Cet article me laisse sur ma faim… qu’est-ce que je peux tirer de ce congrès pour mon engagement dans ma ville ?
Cordialement
about 8 years ago
La réponse à ta demande est probablement dans le texte à télécharger. L’as-tu lu ?
about 8 years ago
oui lire tout l’article…”la mondialisation du bien” ou bien “faire émerger la présence constructive de 2 ou 3 liés par l’amour réciproque” ou bien “créer des territoires culturels qui ont pour idéal la fraternité” ça peut donner des idées…