Journée de la femmePour la journée de la femme 2019, voici quelques initiatives de plusieurs d’entre elles découvertes dans les communications du Mouvement des Focolari et recensées par notre ami Guido B.

En Inde, Patricia de Mumbai (Bombay), ancienne joueuse internationale de hockey, découvre un enfant qui vole des portables pour pouvoir manger. Elle l’invite à venir jouer au foot en lui offrant les chaussures, d’autres jeunes viennent aussi et partagent avec lui le repas qu’ils ont apporté. Les enfants n’apprécient pas les noms de leur quartier : « Voleurs de maison », « Voleurs des fruits » ; alors elle donne à chaque quartier un nom de couleur. Elle tient aussi à ce qu’ils aillent à l’école et va même voir leur cahier de notes. Les jeunes disent d’elle : « C’est un ange ».

Au Kenya, Eunice, criminologue, raconte comment elle cherche à comprendre les personnes qui ont fait des délits et comment elle réussit à régler par exemple un vol entre des connaissances. Ses collègues lui avaient dit de mettre le voleur en prison mais elle est allée voir les deux personnes. Le voleur, père de jeunes enfants a été d’accord pour restituer toute la somme et l’autre pour lui pardonner.

Née au Congo, mais vivant avec sa famille en Suisse, Régine Mafuma a été touchée par l’amour reçu par diverses personnes lors d’un moment convivial au Centre de rencontre des Focolari. Ayant reçu beaucoup, elle a voulu redonner de cet amour en créant une association « Les amis de l’Afrique » pour se connaitre entre les différents peuples présents en Suisse, partager les valeurs, pouvoir se raconter les difficultés. Elle raconte par courrier leur projet à la Confédération de Suisse et reçoit un coup de téléphone avec ces mots : « Votre projet nous intéresse ». Un pont solide entre l’Afrique et la Suisse est né.

Au Cameroun, Mélanie a monté un élevage de poulets. Elle achète des poussins d’un jour et les revend après 45 jours. Depuis le début, une trentaine de familles bénéficient de l’aide de cette entreprise car elle offre un à deux poulets aux familles pauvres. L’entreprise progresse au point qu’elle est passée de 1000 à 4000 poulets qui se promènent dans des hangars avec de grandes ouvertures vers l’extérieur.

A Yangon en Birmanie, dans un hangar aménagé avec des produits de récupération (des pneus sur le toit, au moins un mur construit avec des bouteilles de plastique qu’ils ont remplies de sable, le sol étant fait avec des morceaux de carrelage),  en posant diverses couches de plastique de récupération l’une sur l’autre, Wendy les transforme en feuilles de diverses couleurs, grâce à une machine. Avec ce petit artisanat appelé « CHU CHU », elle fait des trousses, des porte-téléphones, des sacs pour les courses, des paniers à linge.

Et Guido ajoute : Il y a bien sûr encore d’autres initiatives de femmes, d’hommes, de famille …