L'AMU est engagée en JordanieCertains de nos lecteurs ont contribué et contribuent encore à l’aide aux peuples du Proche Orient. Cette aide arrive à l’association Action pour un Monde Uni et l’AMU est engagée en Jordanie.

Par nos amis de cette organisation, nous avons des nouvelles. Voici un témoignage qui a été traduit de l’italien qui explique quels sont les canaux par laquelle cette aide arrive. Il nous aide à comprendre combien la situation est précaire pour les réfugiés et, aussi, pour les habitants du pays. Une information qui circule peu dans nos pays occidentaux.

Voici le récit qui nous est transmis : 

Un plan pour les réfugiés irakiens en Jordanie

Avec ses 6 millions d’habitants, la Jordanie, accueille aujourd’hui 2,7 millions de réfugiés. Les réfugiés irakiens sont seulement (pour ainsi dire !) 60 000, tandis que les Syriens régulièrement enregistrés sont dix fois plus.

C’est vraiment impressionnant quand on pense « que les nations les plus riches et les plus avancées ont chez eux un petit nombre de réfugiés et que, dans ces pays, il y a des forces qui pressent leur pouvoir de refuser d’accueillir des immigrants » écrit le directeur général de Caritas Jordanie à l’Agence Fides.

« La Jordanie est ouverte à tous » continue le directeur de la Caritas Wael Suleiman. « Nous sommes conscients de jouer une importante mission humanitaire, et nous voulons continuer. Cependant, la situation est “explosive” et beaucoup de Jordaniens sont maintenant plus pauvres que de nombreux immigrants. »

L’AMU a décidé de s’engager avec la Caritas pour aider à atténuer cette situation d’urgence. C’est un projet qui est au profit des réfugiés irakiens qui, à la différence des réfugiés en provenance de Syrie, sont moins protégés et ne sont pas autorisés à conclure des contrats de travail régulier. Le projet comporte une série d’activités de formation pour rendre environ 200 personnes capables de trouver un emploi ou de démarrer leur propre activité. Il est également destiné aux citoyens jordaniens dans le besoin. Sont également mis en place plusieurs micro-projets pour former ces bénéficiaires à la pratique et, si l’activité est consolidée, trouver un emploi stable.