1- Économie et travail

Le don et la gratuité

Le prochain Lundi de l’Économie de Communion portera sur “le don et la gratuité comme principe de gestion”. Nous aurons la joie d’accueillir Anouk Grevin.

Mon vécu de facteur avec les chefs

C’est Guido B. qui s’exprime et raconte “Mon vécu de facteurs avec les chefs”. C’est à la fois l’histoire de ses relatons avec ses responsables hiérarchiques et une vue sur le management par ceux-ci. Un récit détaché qui raconte des relations conduites en recherche de dialogue et en vérité. 

Mon vécu de facteur avec les chefs

Le facteur au début de carrière

Une musette neuve

La musette pour mes recommandés était déchirée et une des chefs m’en a donné une, un peu moins déchirée, mais déchirée quand même. Et voilà qu’un matin, la deuxième cheffe est venue et me donna une musette toute neuve en disant : « Pour un beau facteur comme toi, il faut une belle musette. »

Le nougat de Montélimar

Un de mes chefs a appris que j’allais passer le week-end à côté de Montélimar et pour rigoler il a dit de lui ramener du nougat. Il ne me connaissait pas encore, car je prends souvent au mot les personnes. Le lundi, il avait du nougat sur son bureau. Il est venu me voir et m’a dit : « À toi, je ne dirai plus rien. »

Revendications

Lors d’une grève, un des chefs m’a demandé pourquoi nous faisions grève, je lui ai expliqué que nous les facteurs, nous récoltions la « m… » et les chefs un avancement. Une collègue avait écouté et m’a dit : « Toi, tu dis tout haut ce que les autres pensent tout bas ». Bien plus tard, il a eu une mutation et j’ai été l’unique facteur à être invité à son pot de départ et il a dit : « Avec monsieur B., il n’y a pas eu de problème, on s’est parlé ». Oui, j’ai attaqué le fait, pas la personne.

Un autre fait de ce style est arrivé avec un receveur. Un des facteurs avait perdu son quartier suite à une restructuration et il devait pour accéder à un autre quartier de faire le nouvel « examen de tri ». Alors le lendemain, j’ai arrêté le receveur pour lui dire que je n’étais pas d’accord sur cette manière de faire. Le lendemain, à l’arrivée de ce même receveur, je lui ai dit : « J’espère que cela ne vous a pas empêché de dormir ? » Et lui de me dire : « Oui, hier, vous ne m’avez même pas permis de vous dire bonjour. » La suite >

Accès au grade de docteur

Notre ami Gustavo Meireles a soutenu sa thèse ce mercredi 11 octobre et a accès au grade de docteur.

Nos félicitations !

Accès au grade de docteur

Gustavo avec 3 des membres du jury et sa directrice de thèse

La séance s’est déroulée en un peu plus de trois heures. Les cinq membres du jury ont, tour à tour, apporté un commentaire, des critiques et ont écouté les réponses du candidat. Un membre de ce jury officiait depuis l’université de l’État de Ceará – Nord-est du Brésil – où Gustavo a obtenu ses premiers diplômes universitaire (Maîtrise et master) et a été inscrit à l’Ordre  des avocats de ce pays. Étaient, aussi, présents : son épouse Sophie, son beau-père, des amis, des collègues doctorants.

Dr Gustavo Meireles prête serment devant le jury. Sur l’écran, la membre du jury qui officie depuis le Brésil.

Pour rappel, le sujet de la thèse a été présenté dans l’article d’annonce de la soutenance.

Gaël Giraud : La crise climatique n’est pas un combat ponctuel, mais un processus

Gaël Giraud : La crise climatique n’est pas un combat ponctuel, mais un processus. Gaël Giraud interviendra vendredi en séance plénière de L’Économie de François.

Nouvelle interview vers l’événement mondial de l’Économie de François. Nous sommes incroyablement heureux d’avoir parlé avec Gaël Giraud, un économiste jésuite français spécialisé dans la théorie de l’équilibre général, la théorie des jeux, la finance et les questions énergétiques. Directeur fondateur du programme de justice environnementale de Georgetown, il a collaboré avec l’Économie de François en tant que membre principal du village Agriculture & Justice.

Voici le message final qu’il adresse aux jeunes de l’Économie de François :

Eh bien, je vous retrouverai là-bas, je vous rejoindrai   J’en suis incroyablement heureux. C’est particulièrement important, et nous ne devrions pas être impressionnés par les économistes néolibéraux qui prétendent que ce que nous essayons de faire n’est pas sérieux. Le travail que je fais à l’Université de Georgetown est beaucoup plus sérieux que tout ce que ces nouveaux économistes libéraux ont fait jusqu’à présent. Et je suis sûr que le genre de créativité et d’imagination que vous avez est beaucoup plus important. En fait, vous êtes l’avenir de la planète, et vous êtes l’avenir de l’économie de cette planète. Nous avons vraiment besoin de vous pour avoir une nouvelle compréhension de l’économie. Sinon, la tradition de l’économie classique et néoclassique ne fera que nous conduire à l’effondrement qui se déroule déjà en termes de combats. Vous savez qu’il y a aujourd’hui un rationnement de l’eau dans le sud de l’Italie. Et nous savons que si nous ne faisons rien, il y aura un manque d’accès à l’eau potable en Italie d’ici 2040. L’Italie dans 20 ans sera peut-être dans la situation de certaines parties de l’Inde aujourd’hui. Les pauvres du centre de l’Inde n’ont pas accès à l’eau.

Par conséquent, si vous voulez éviter cela et si vous voulez favoriser une nouvelle économie prospère où tout le monde est heureux, nous avons besoin que vous vous engagiez à la réinventer.

Le texte complet de l’interview, traduit en français est téléchargeable ici.

“Mobiliser sa vie intérieure au travail”

"Mobiliser sa vie intérieure au travail"Les éditions Nouvelle Cité viennent de publier le livre Reconnexion Mobiliser sa vie intérieure au travail des auteurs Matthieu Jourdan et Xavier de Bengy.

Présentation : “Être heureux au travail, y trouver du sens et de la joie, voilà une quête qui peut sembler bien peu réaliste. Pourtant, dès lors que l’on se met à cultiver sa vie intérieure, à favoriser une écologie personnelle intégrale, tout s’oriente différemment et des intuitions inconnues affleurent à la surface de notre conscience. Cet écho donne un puissant sentiment d’utilité et de capacité d’action.
Mais toutes n’ont pas la même saveur. Certaines orientent vers ce que l’on peut engager du meilleur de soi-même et avoir une action positive pour transformer le monde. D’autres peuvent conduire à des impasses ; cela suppose d’apprivoiser ses fragilités, ses peurs et ses attachements, pour garder le cap de l’unité intérieure dans les mille et un vents contraires de la vie professionnelle.
Honorer ces intuitions ne va pas de soi. Comme pour un voyage, il faut se préparer et prendre du temps. Un guide progressif, subtil et concret sera utile à tous ceux qui s’interrogent sur le sens du travail.”

Vendu 20 €. Pour lire les premières pages et pour le guide d’achat : Nouvelle Cité